vendredi 31 décembre 2010

Une nouvelle année !


Je profite d'un petit instant de calme dans le tourbillon des fêtes pour laisser ici quelques souhaits pour la nouvelle année...

La santé, parce que c'est l'essentiel, ce qui nous permet de profiter pleinement de chaque moment !

Tout plein de ces moments heureux, ces simples petits instants qui nous font apprécier la vie. Ceux qui nous font s'arrêter et respirer un grand coup pour se sentir imprégné d'énergie. Les arbres chargés de neige qui brille au soleil du matin, la douce caresse de l'herbe sous nos pieds pour la première fois au printemps ou simplement le bonheur de regarder notre enfant grandir en beauté.

Bonne et heureuse année à tous !

dimanche 19 décembre 2010

À sens unique ?


Avez-vous remarqué qu'avec la venue d'un enfant, certaines expressions nous laissent une impression différente ?


Bien entendu, il y aura toujours la traditionnelle :
  • Dormir comme un bébé.

Mais il y a aussi :

  • Se mettre les pieds dans les plats.
  • Manger ses bas.
  • Être baveux.
  • Passer en dessous de la table.
  • Grimper dans les rideaux.
  • Dévorer un livre.

Et vous en avez sûrement d'autres...

jeudi 9 décembre 2010

Vive le vent !

Plus moyen de se boucher les yeux, l'hiver s'est imposé en grand cette semaine. Les bottes sont maintenant indispensables, signe qu'on ne peut plus lui échapper.

Plus jeune, j'adorais aller patiner dans les parcs ou sur la rivière, je pouvais passer la journée à construire un fort ou une glissade, je ne ressentais pas le froid.

Plus tard, en souliers dans la neige, refusant de porter tuques ou mitaines, je trouvais l'hiver trop long et glacial. Surtout lorsque, debout au coin de la rue, j'attendais l'autobus. Ce ne fut pas mieux avec une voiture, il faut la déneiger !

Et puis, j'ai ressorti mes vêtements chauds, je me suis fait une raison pour le balais à neige et je me suis mise au ski alpin. Après tout, c'est grâce à l'hiver qu'on peut apprécier autant l'arrivée de l'été, non ?

Et voilà que cette année, l'hiver me ramène son lot de désagréments, mais avec un petit plus. Et j'ai nommé : l'habit d'hiver pour enfant. Oui, oui, l'habit dix fois trop grand que j'ai acheté, suivant conseil d'une vendeuse qui n'a, ça se voit bien, aucun enfant. « Il faut pouvoir faire deux tours aux poignets en début de saison ». Ça paraissait logique sur le coup, mais ensuite, comment on fait pour y faire passer de petites mains d'un an et demi ?

Et bien, je n'ai toujours pas trouvé la solution miraculeuse. Toutefois, je peux dédramatiser ce problème en l'insérant dans un tout : ma fin de journée. De retour du boulot, heureuse que ma voiture ait toujours les quatre pneus sur la route, j'arrive à la garderie. Peut importe où je stationne, je me retrouverai les deux pieds dans un banc de neige, soit pour sortir, soit pour asseoir mon petit bonhomme Michelin. La gardienne a pitié de moi et habille mon fils (puisque lorsque c'est moi, c'est la crise, les hurlements, les lunettes qui revolent, le bonheur quoi). Malheureusement, elle non plus n'a pas trouvé la technique pour les mitaines. Deux pas à l'extérieur, une mitaine qui se sauve (vive la corde). Arrivés à l'auto, l'autre mitaine se pousse. J'attache mon garçon de peine et de misère, une botte se retrouve par terre. Enfin à la maison, les deux bottes sont dans le fond de l'auto. On les remet (bah, pas besoin des mitaines, hein?). Je sors de l'auto, le sac à main d'un côté, le garçon de l'autre, une botte est attirée par la neige. Je ramasse la botte en effectuant un mouvement de gymnastique. L'autre botte trouve que j'ai besoin d'encore un peu d'exercice, second mouvement de gymnastique. Je tente de barrer les portes de l'auto avec une sacoche, 30 livres d'habit d'hiver et deux bottes dans les mains. Je ne sais pas comment, mais j'ai réussi à me rendre à l'intérieur, bien au chaud...

Ça va être comme ça pendant tout l'hiver ?

Photo : http://www.sxc.hu/photo/1321314/?forcedownload=1




mercredi 8 décembre 2010

Les joies de la bureaucratie

Ce texte aurait bien pu se nommer : « Pourquoi est-ce si difficile de demeurer sain d'esprit quand on occupe un emploi de fonctionnaire ? °».

En fait, avant même d'être fonctionnaire, on commence déjà à tester vos aptitudes à la bureaucratie :
  1. Consulter le site Web du Conseil du trésor jusqu'à l'affichage du poste souhaité.
  2. Vous dépêcher à remplir le formulaire (votre tout premier, félicitations!), afin de tout remettre dans les temps.
  3. Attendre d'être convoqué au concours (si vous avez les qualifications requises et que vous avez bien rempli le formulaire).
  4. Vous rendre au concours et répondre à toutes les questions au meilleur de vos connaissances.
  5. Attendre vos résultats. Si vous avez réussi, vous serez sur une liste et vous pourrez passer à l'étape 6.
  6. Attendre qu'on vous convoque en entrevue (peut prendre un certain temps).
  7. Passer plusieurs entrevues d'embauche, au cours desquelles on vous fera passer divers examens (même si vous avez déjà passé le concours en 4).
  8. Se faire rencontrer par un futur patron. Si sa secrétaire vous fait encore passer un examen, gardez votre calme et enlignez deux puces de suite dans PowerPoint, on criera au génie!
  9. Bravo, vous avez obtenu un contrat d'occasionnel (ne vous en faite pas, il n'y a rien de plus permanent que le temporaire au gouvernement).
  10. Attendre d'avoir un poste permanent. Si vous êtes québécois, vous risquez d'attendre longtemps parce qu'engager un québécois dans la fonction publique québécoise n'est plus très à la mode.

Maintenant que vous avez survécu à toutes ces étapes, vous aurez la chance de remplir, modifier, alimenter, créer et expédier des formulaires. Il vous faudra parfois recommencer, car la procédure aura été renouvelée ou que le service du destinataire aura changé de nom, ou encore que la personne à qui vous deviez envoyez le formulaire a été mutée et n'est pas encore remplacée (rappelez-vous, le remplaçant doit passer par toutes les étapes mentionnées ci-haut!).

Pas étonnant qu'Astérix ait eu autant de misère à obtenir son formulaire A-38...

samedi 4 décembre 2010

À demander au Père Noël

Un artiste à découvrir selon moi. Sa musique me transporte. J'ai eu la chance de le voir deux fois en spectacle au Festival de Jazz, quelle énergie ! La dernière fois, mon amie était en charge de réserver les billets, puisque j'avais rendez-vous à l'hôpital pour être provoquée la première journée où ils étaient en vente...


http://www.jamiecullum.com/

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Parce que c'est ma dernière année de Twentysomething et parce que c'est tellement défoulant de chanter : « Working nine to five, answering phones ».


http://www.youtube.com/watch?v=Ox534xCWPEs


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Ma première danse de femme mariée.

http://www.youtube.com/watch?v=VwQZljOpLXg

« I live to love,
I love to live with you beside me
This role, so new
I'll muddle through with you
If you'll guide me through. »


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Une dernière pour le plaisir. Bonne écoute !

http://www.youtube.com/watch?v=kYhT7oCDoqM

vendredi 3 décembre 2010

La vie de secrétaire

J'ai dit précédemment que je ne voulais pas que ma vie s'arrête à être secrétaire. Pourtant, je le suis. Je réfléchis depuis un certain temps à ce que j'aimerais vraiment faire pour gagner ma croûte en me sentant utile. Pour que je sois encore en poste, c'est que je trouve tout de même des avantages à mon emploi. L'horaire flexible et la proximité de mon lieu de résidence (exit le pont Champlain) sont essentiels à ma nouvelle vie de maman (et surtout à mon équilibre mental !).
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Être secrétaire, c'est effectuer les tâches ingrates que votre patron ne veut plus faire à un salaire moins élevé que ce qu'il gagnait pour les faire.

Imaginez avoir souvent l'impression qu'on vous prend pour une cruche et ne jamais obtenir de reconnaissance, sauf, peut-être, durant la semaine de la secrétaire (si toutefois quelqu'un en a entendu parlé à la radio).

Votre description de tâche contiendra en dernier lieu « Toutes autres tâches connexes », qui, à mon avis, veut dire :
  • technicienne en papier coincé dans le photocopieur (ce n'est pas compliqué, lis ce qu'il y a sur l'écran, c'est inscrit où s'est coincé et comment faire pour enlever la feuille),
  • responsable de l'installation des cartouches d'encre (je ne le sais pas plus que toi, je lis la feuille qui vient avec la cartouche),
  • standardiste 411 (youhou, Google, ça ne te dis rien?),
  • spécialiste du déchiffrage d'écriture (prendre 5 minutes de plus pour écrire lisiblement me sauverait facilement 25 minutes de questionnement),
  • bouc émissaire pour les frustrations des clients (désolée, c'est la procédure),
  • experte en télécopieur (c'est de quel bord qu'on met la feuille déjà?),
  • ultime experte de l'art de répondre à l'appareil qui sonne (les autres on peur quand il fait du bruit),
  • etc.

Toutefois, vous serez totalement indispensable au fonctionnement de votre milieu de travail. La preuve? Il peut s'écouler plusieurs jours sans que vous ayez vu la moindre trace de patron, mais l'absence d'une secrétaire, ne serait-ce qu'une petite heure, vous sera longtemps reprochée. Et oui, quelqu'un aura dû tenter de dompter le téléphone pendant cette heure (quelle tâche rabaissante ne trouvez-vous pas ?). En plus, un bout de papier coincé quelque part aura probablement paralysé tout le bureau durant votre absence.

C'est bien beau tout ça, mais, un jour, il faudra que je vous raconte les joies de la bureaucratie...

mercredi 1 décembre 2010

L'instinct - La suite...

Pourquoi ai-je décidé de faire le grand saut et de devenir maman ?

Après m'être fait répéter toute mon adolescence qu'avoir un enfant gâcherait mes perspectives d'avenir, j'avais du mal à croire que j'en étais rendue là. Comme si je n'avais plus d'autre futur que celui d'être secrétaire et de subvenir aux besoins d'un enfant. Comme si ma vie devait s'arrêter là, car plusieurs le disent : « Quand on a des enfants, on n'a plus vie ! ».

J'ai d'abord cru que j'avais cédé aux pressions. Pressions de mon homme à qui j'avais imposé plusieurs conditions préalables comme se marier, être propriétaire, attendre ma permanence au travail, rénover la salle de bain, etc. Quand toutes ces exigences furent remplies, j'aurais aimé prendre encore du temps pour voyager, mais mon mari, qui ne partage pas mes idées d'évasion, commençait à devenir impatient.

Et puis, il y avait la pression de la famille. D'abord mes parents qui se disaient fins prêts à devenir grands-parents et, ensuite, les proches qui m'informaient que tel ou tel couple s'étant marié la même année que nous attendait la venue d'un petit chéri. « Et puis vous, c'est pour quand ? °» ajoutaient-ils inlassablement.

Aujourd'hui, je peux affirmer que je suis devenue mère parce que c'est une expérience que je voulais vivre depuis toujours, l'expérience d'une vie. Parce qu'une vie, j'en ai encore une rassurez-vous ! Elle est différente, certes parfois plus éreintante, mais voir grandir et évoluer son enfant en fait partie.

D'ailleurs, je vais vous confier un secret. Il ne faut surtout pas le répéter, mais depuis quelque temps, à l'épicerie ou ailleurs, mon coeur palpite à la vue d'un nouveau-né dans une coquille. Il me vient alors l'envie irrépressible de tenir un autre petit trésor bien serré contre moi, de le nourrir, le bercer et de lui faire découvrir le monde qui nous entoure.

En fin de compte, c'est peut-être ça l'instinct maternel...

mardi 30 novembre 2010

L'instinct - partie 1

J’étais sous le choc.

Depuis le tout début, on m’a demandé : « Et puis, qu’est-ce que tu penses que ce sera ? » Ce à quoi je rétorquais que je ne savais pas. On me répondait alors invariablement : « Mais qu’est-ce que tu ressens au fond de toi ? Pour moi c’était tellement clair! ».

Alors je me suis mise à rêver de frous-frous, de fleurs, de papillons et de petites robes dans toutes les teintes de rose. Et puis, comme ça, un jour, on m’apprend que ce sera…un garçon.

QUOI ?!?

C’est ainsi qu’a débuté pour moi l’aventure de la maternité et, déjà, j’échouais lamentablement le premier test. Ce n’a pas été le dernier échec de mon instinct maternel, parce que non, malgré les affirmations des livres de la parfaite maman, je n’ai jamais reconnu le cri de mon poupon parmi tous les cris des bébés de mon cours de mamans en forme.

En fait, il y a longtemps que je sais que la maternité ne me va pas comme un gant. Je suis incapable de m’extasier sur un bébé (autre que le mien, on s’entend), je n’ai aucune idée de comment me comporter avec un enfant et j’ai abandonné un BAC en enseignement après un stage épuisant en classe maternelle…

Alors, pourquoi me suis-je aventurée dans le merveilleux monde de la maternité ?

À suivre...