mardi 11 janvier 2011

Destination vaccination


Aujourd'hui, j'avais deux rendez-vous médicaux. D'abord, le mien, qui était (la secrétaire me l'avait bien dit) le premier de la journée. Je suis arrivée 15 minutes en avance question de remplir des formulaires et suis partie... 1 heure après l'heure dudit premier rendez-vous de la journée, qui, au fait, n'aura servi à rien d'autre que d'obtenir, en cinq minutes, un troisième papier de référence. Comme on dit : « jamais deux sans trois », je crois que cet ultime dermatologue pourra peut-être faire quelque chose pour moi (après que j'aie dégainé ma carte de crédit, car semble-t-il, mon problème n'est pas couvert par l'assurance maladie). Que voulez-vous, le système de santé ne doit pas être trop simple, sinon ce ne serait pas de la vraie bureaucratie.

Deuxième rendez-vous de la journée, la vaccination de mon garçon. À la première dose, la gentille infirmière m'avait expliqué le chemin à prendre pour le rappel qui devait se faire dans un complexe fédéral où je ne suis jamais allée. Elle me dit que tout sera bien indiqué. En arrivant à destination, je ne vois rien (c'est le soir, il fait noir et il me semble ne voir aucune pancarte). J'arrête à un édifice au hasard, débarque le bébé, vais voir la dame au comptoir. Non, il n'y a pas de vaccination ici ce soir. Elle a déjà vérifié à l'autre pavillon où ils en font habituellement puisque je suis la deuxième à me rendre sur place (ouf, je ne suis pas si folle que ça... En tous cas, c'est toujours rassurant de savoir qu'on est au moins deux folles !).


Je décide alors d'aller voir au CLSC. C'est ouvert, il y a plein de parents avec de jeunes enfants ; je suis au bon endroit. Sauf que j'arrive en retard et que tous ont rendez-vous à la même heure. Il faut donc prendre un numéro, le mien est évidemment bien loin de celui affiché à l'écran. Je cherche une chaise de libre (denrée rare) pour déshabiller mon petit homme. Il est fatigué et, pour le garder en place, je le laisse jouer avec mon cellulaire en me sentant totalement indigne. Lorsque notre tour arrive, je dois l'inscrire en le gardant à proximité ainsi que son sac et ses vêtements. Ensuite, faire la file dans le corridor, tenter de ne rien échapper en me rendant à la table de vaccination, bon, vous avez une petite idée de la suite... Toujours est-il que l'aventure s'est terminée à la maison avec une super crise de presque terrible two épuisé (je soupçonne qu'il ne savait même pas pourquoi il hurlait, debout dans le bain, accroché à mon cou).


La gestion du bébé, du sac à couche et du manteau a été difficile pour moi. C'est dans ce genre de situation que je me demande comment je ferai avec deux enfants et un conjoint qui travaille de soir. Je sais qu'il y a pire, je sais que je vais trouver l'énergie puisque je n'aurai pas d'autre choix. En attendant, je vais continuer de savourer notre petite vie à trois !

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